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Elle courait dans l’herbe verte, haute jusqu’à ses chevilles. Le soleil luisait de milliers de doux rayons, et l’arbre du passé laissait planer ses feuilles dans le vent. Elle souriait toujours, moi assis sur un banc, me balançant, tout semblait beau, même cette vieille maison en bois, abandonnée, trouvait son charme dans ce couché du soleil orangé. Sa robe flottait et se pliait comme si des anges venaient la portée.

Maintenant, tous les deux réunis, au crépuscule, les larmes glissaient une dernière fois sur nos visages, sur nos pommettes rosées ; nos mains serrées ensemble, nos regards quittant cette lumière, nos cœurs au rythme discret, nos âmes s’en allaient, dansant une dernière fois à la douce mélodie du vent, sur l’arbre, sur la prairie, de nos corps affaiblis.

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