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Je coupe sans hésiter toute matière sur mon corps. Je laisse glisser parfois le sang hors des morts, je fends les âmes, les êtres, pour que tous me craignent. Je suis indestructible certes, mais au service d’un seul. S’il me lâche, je suis perdue, et je devrais errer à la place même où je serais laissée jusqu’à l’éternité, car mon corps ne pourra disparaître que dans des millions d’années.

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