Tic, toc, tuc, tac, tant de ces petits bruits sec sur le sol trempé, cette pluie abondante qui inonde nos pensées, retenons les, réchauffons les, écoutons les chantés. Vous noyez au dedans, un instant ? Point le temps ! Respirez, respirez, respirez ! Avalez, avalez, avalez ! C’est bien trop tard, vous succombez. L’eau s’est infiltré par les oreilles, par la bouche, par le nez, ou d’autres trous si vous en trouvez. Elle s’installe là bas, dedans, gonfle, gonfle ! Vous explosez. Il n’est plus temps de demander, ni même de prier. Chercher l’issue ? Elle est en vous ! Êtes-vous perdu ? Êtes-vous fou ? Quelques-uns diront à voix basses que pour guérir vous vous êtes chauffé ! Mais non, voyons, je sais que vous vous êtes brûlés ! Ebouillantés, peut-être incendiés ? N’avons nous pas retrouvé vos cendres, dans une flaque d’eau, dans un bassin, une bouche d’égoût ? Non, je suis parti te rejoindre dans l’océan où tu t’en es allé.
