Texte à contenu Θ MORBIDE Θ
Elle tombe, un instant, violemment, se cognant sur le bord de l’escalier, une oreille arrachée, la douleur ressentie, haut et fort on entend ses cris. Elle se relève, le nez cassé, les lèvres déchirées, le visage ensanglanté, le crâne taillé par le bois craquelé. Ses bras fragiles, sur ses doigts fins, ses pensées filent, elle perd son chemin.
Douzième étage, déséquilibrée, tombe en arrière et tente de se rattraper. Elle passe au-dessus, son épaule retournée, ses pieds dans le vide, sa main va lâcher. Oui. Ça lâche, le bras se déboite, la main n’agrippe plus, glisse sur le bois verni, tombe 12 passes plus bas, une tâche vue de là-haut, une marre vu d’en bas, aplatie et de face, elle ne ressemble plus à rien, son visage écrasé, elle est morte et en vain.
