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Qu’il soit liquide ou bien rigide, qu’il soit glissant ou bien coulant, qu’il soit sensible ou qu’il soit vif, on l’oublie vite, c’est un souvenir. Pourtant il n’y a nulle douceur égale à celle-ci, nos mains qui se caressent, qui dansent au dessus du vide. Il nous enveloppe, nous garde propre, et il sent bon, le parfum de la vie. On le malaxe parfois, se frotte ma foi, comme s’il s’agit d’une habitude impassible, comme si nous oublions que nous sommes nés sensible. Après cela nous sommes limpides, l’esprit clair, notre être ouvert à de nouveaux pêchés, à de nouvelles activités. Il ne nous manque plus que la saveur, le plaisir de ressentir.

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