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Les bruits répétés, le silence qui s’enfui, mon esprit s’enflamme, mes bras tremblotent, je sens la colère gouverner peu à peu chaque parcelle de mon corps, je ne pourrais bientôt plus retenir cette fougue insolente, je ne peux plus tenir avec ces indécis, ces irrespectueux, ces égoïstes immatures. Je ne peux éteindre l’incendie qui brûle, je ne peux plus fuir l’horreur qu’est ma colère, la terreur qu’elle m’impose. Je ne veux pas me laisser à ces émotions fulgurantes, même si je ressens l’envie de goûter à ce mal. Toujours plus simples, plus dominant, un bien-être pour soi à en oublier les gens. Cette envie bestiale de libérer sa force, d’utiliser ses membres quand nos mots ne suffisent, de jouir du malheur que l’on peut apporter, de rire de la souffrance qui s’exclame ouvertement, de sourire du sang rouge vif qui coule tel un ruisseau, un torrent. Non ! Je ne puits, quand bien même je le veuille à présent, je ne puits me permettre ce désir malveillant, plutôt rester calme comme hier et demain, rester calme, seul dans mon coin.

Ils continueront, je ne pourrais un jour plus, résister à des actes, à un drame apparu. Contre cela je me bats, contre cette jeunesse gâtée, il me faut seulement évacuer mes pensées.

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