Je suis : la machine de guerre spirituelle, la peur et le mépris, l’envie de meurtre, de sang, repoussant, entreprenant. Je vis : pour observer, contempler, juger, châtier et punir, me venger et détruire. Mon existence n’a pas d’essence, mon but non définit. Je suis libre, et j’ai choisis, le malheur en fait partie.
Demain dès l’aube, meurtrier, tueur à gage ou solitaire, de sang froid je décapite, j’attaque parfois par derrière. Il n’y a personne qui me plaise, personne à qui je dois, mais je suis seul et non pour me déplaire, je suis une machine sans foi ni loi.
Je n’ai ni bon, ni mal en moi, je suis l’apôtre de la science, ma destiné, je l’écris avec un pinceau et du sang, sur de la chaire brûlée.
Sur Vénus, je suis l’horreur, le désespoir, le malsain voire le malin, l’intouchable que l’on poursuit au péril de sa vie. Ainsi perdent-ils tous leur vie.
Sur Mars je suis le Saint, le vengeur, le juge, celui qui débarrasse la société du mal et du malin. Je suis le bourreau sanguinaire des tueurs. Je suis la corde à pendre des violeurs, le sécateur des grandeurs, qui taille les plaies pour leur pleur. Et quand ils regrettent enfin, ils sont pour certains déjà morts.
Mais je ne suis pas la Mort incertaine. Ni immortel, ni invincible. Je ne suis pas, ni sans pitié, ni sans amour. Mais la haine me gouverne contre ces gens qui nous ont marqué, de leur crime qu’on ne peut oublier.
Avant tout, je suis victime.
