Quelle lassitude de le savoir si loin, impossible près de moi. Je l’attends, je l’espère, le désir. Je me souviens de ces plaisirs dont il était témoin, de sa main si habile et du corps si bien expérimenté. De l’instant que je prenais à défaire chaque part de tissu qui le recouvrait. De ressentir sous les derniers morceaux qu’il s’agenouillait peu à peu devant mon apparente séduction.
Mais plus encore, ses pénétrations si bien comprises me manquent et me gouvernent de les rechercher moi-même.
Avec lenteur et nostalgie d’une solitude désagréable, mes doigts n’osent vraisemblablement s’y aventurer. Je préfère fermer les yeux et rêver de ses caresses qui suivraient les miennes ; et peut-être ressentirais je à nouveau ce membre.
