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Quand je regarde le Soleil de la vie, l’obscurité s’empart de moi, je ne suis plus qu’une coquille vide qui ne sait plus où elle va. Devenir néant face à cette image de géant, rendre au pavé non plus mes mains, mon visage, mais mes pieds, souffler le feu de ces gaz flambés, à mes cheveux le parfum du brûler. Je suis le mécréant des jours heureux, le damné de l’enfer châtié, restaurateur de la plus fine plume, disparais-tu à la première brume ? Ô toi qui m’a déchut. Ô toi qui me hume puis me déplume, fait serment que je ne puis jamais avoir l’oreille, mais que mes yeux observent à jamais le ciel éternel. Alors des catacombes je sortirai, obéirai à la foudre de Zeus ! Quand la poussière m’emportera, je ne serais plus, je ne serais rien.

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