Au commencement, il était dit qu’Unos, créateur de nombreux mondes n’était autre qu’un Marteau forgé par le Créateur. Et qu’à force de frapper l’enclume de l’univers, après avoir forgé des milliers de mondes, le Marteau prit vie, qu’il fut habité par une âme qu’on appela Unafet, l’Unificateur de monde. Quand sa forme primaire ne put contenter la créativité de son âme, Unafet scinda le Marteau et émergea à l’image de ses nombreuses créations humanoïdes.
Unafet, l’un des tout derniers grands guerriers qui lutta contre la Terreur, le Mal, la Destruction, forgea des épées, des boucliers et d’autres outils pour protéger ses Créations.
Et pendant cet affrontement interminable, toutes ces épées et tous ces boucliers traversèrent le temps ; et d’elles et d’eux apparurent à leur tour des âmes qui se libérèrent de leur enveloppe physique et rigide.
De toutes ces épées et de tous ces boucliers qui ne s’étaient pas encore brisés, émergèrent des êtres uniques au destin lié. À l’image de leur créateur Unafet, ils s’érigèrent ensemble pour lutter contre le Mal qui rongeait l’univers et menaçait la paix de leurs mondes.
Des milliers d’entre eux, 10 retinrent l’attention d’Unafet.
Arméide, la 1ère
Armédie, descendante de la lignée Unafet, était autant douée pour les armes que pour diriger des peuples et des mondes. Elle a conquis des galaxies et réfréné des conflits destructeurs.
Sa seule présence imposait une halte totale de quelques hostilités que ce soit, rendant grâce à sa grandeur et sa sagesse.
Arméide s’entoura des 9 autres Arkyris pour bâtir ensemble les rêves de leur créateur Unafet, autour de l’idée que nul monde ne devrait souffrir de l’oppression d’un autre.


Arkyra, la 2ème
Née de l’énergie de l’étoile et d’une épée forgée de l’alliage le plus résistant, Arkyra n’était pourtant pas une guerrière. Elle utilisait ses dons pour créer la vie.
Plongée dans des dessins qu’elle seule pouvait comprendre, elle semblait établir le plan de l’éternité, prédisant tout, du commencement à son dénouement.
Vivant recluse, elle restait toutefois la source de toutes les inventivités du monde, bientôt rejointe par Ouros.
Ensemble, ils érigèrent ce qui fut appelé dans un futur lointain, « les artéfacts légendaires ». Des ruines antiques aux objets uniques, les créations dépassèrent l’entendement de nombreuses civilisations à travers l’univers, à travers le temps. Mais par-dessus tout, Arkyra œuvrait exclusivement à ce que la paix puisse exister un jour, même si pour cela les siens devaient se retrouver à combattre l’énergie de l’étoile d’où elle naquit.
D’entre-tous, Arkyra fut celle dont la brique et le ciment se souviendraient toujours, fondant par son ingéniosité, la grande et merveilleuse Cité d’Arkyra.
Unarys, le 3ème
Unarys bâtissait et érigeait des empires par sa seule volonté. Il créait et remodelait tout ce qui pouvait passé dans son esprit.
Les peuples qu’il rencontrait, tel un vagabond à travers les âges et les monde, le suivirent toujours, tel le prophète descendu des cieux pour révéler au monde la vérité.
Entre ses mains, la puissance d’une étoile, il maniait la télékinésie comme un sixième sens, et se mêlait parfois aux guerres de civilisations qui le croisaient.
Épris d’un profond sens de la perfection, il n’en restait pas moins victime dans ses plus profonds retranchements. Si ses créations ne correspondaient pas à sa vision, mieux vallait-il tout recommencer du début, que d’en améliorer les fondements.


Vurisa, la 4ème
La première guerrière née des Arkyris, Vurisa se délectait du feu et de la destruction. Naquit des cendres de la terreur et du feu le plus pur et le plus chaud, elle devint une légende donnant les noms et la hiérarchie de tous les feux de l’univers.
On dit que les feux acquirent une âme quand elle les utilisait pour enflammer son épée, le Destructeur.
C’est ainsi que naquirent les mythes et légendes sur les pouvoirs célestes, les feux célestes, des sources d’énergie si intense et destructeurs que seuls les guerriers les plus aguerris pouvaient prétendre à les obtenir, à les maîtriser.
À travers les siècles, même à travers ceux qu’on appelait Immortels, rare sont ceux qui arrivèrent à en obtenir ne serait-ce qu’un seul.
Vurisa, quant à elle, les possédait tous. Des milliers de feux qui prirent possession d’âmes à travers les millénaires.
Ouros, le 5ème
Méconnu des récits les plus anciens, des plus anciennes civilisations, Ouros n’est autre que l’incarnation de l’Eau, de tout lieu, de toute chose, il se mouvoit, il se propage, il s’élève et s’effondre. Ouros est l’essence même de toutes les vies qui peuplèrent les mondes.
Ouros naquit des profondeurs sous-marine, et s’éleva un jour sur la côte d’un océan quelconque. Sa nature joviale faisait de lui l’Arkyris le plus agréable à connaître et écouter. Il contemplait toute chose comme une découverte, et chaque élément de la vie ou de la mort le fascinait au point d’en ressentir le besoin de tout comprendre, de tout savoir.
Ouros avait tous les visages, il pouvait se métamorphoser en tout ce qu’il voyait, être ou ne pas être tout ce qui existait ou qui aurait pu l’être.
Mais dans son infinie interprétation, sa nature le limitait. Il ne pouvait concrétiser même les plus extrêmes pensées, qu’en une simple flaque éphémère. Aussi savant et érudit a-t-il pu être, il trouva en Arkyra la seule personne capable de réaliser ses plus grands projets, ses plus grands rêves.


Gylea, la 6ème
À l’instar de son aînée Vurisa, Gylea maîtrisait l’ensemble des glaces immortelles de l’univers. Qu’importe leur composition ou leur température, elle était capable de s’imprégner de leur état, leur insuflant à toutes son pouvoir illimité, une part de son âme pleine de douceur et de bonté.
Après des milliers d’années à parcourir l’univers avec ses pairs, les traces de Gylea restèrent graver dans de nombreuses archives anciennes, et son identité disparu au profit de l’appellation d’une glace, dite « glace céleste » du nom de Gylea.
Et bien que des guerriers ou des cultivateurs d’énergie aient cherché à mettre la main sur ce trésor pendant des millénaires complémentaires, aucun n’a jamais pu prouver au monde que cette forme de glace ait bel et bien existé un jour.
Du moins, jusqu’à ce jour…
Tyr, Le 7ème
Tyr n’était autre que le bras droit armé de Unafet. Le guerrier le plus puissant et le plus redouter des galaxies. Bien qu’il hérita de la sagesse de son maître, préférant la diplomatie à toute forme d’affrontement armé, il n’en restait pas moins le plus mortel des immortels.
Il contrôlait son environnement, insufflait la vie ou distribuait la mort à tous ceux qui se dressaient devant ses convictions.
Des plus anciens récits qui définissaient son existence, il apparu comme la personnification même des armes et armures d’Unafet. Et bien que le créateur de toute chose n’ait jamais été représenté, il était évident que Tyr était sa plus convaincante représentation.
Que ce soit l’atmosphère, la lumière, le feu ou même l’eau, il pouvait en user sans aucune limite. Sa pensée à elle seule suffisait à redéfinir ce qu’il voyait.


Anilia, la 8ème
Anilia n’avait rien d’une guerrière, ni d’une érudite, ni ne cherchant à maîtriser des pouvoirs ou à partager des bribes d’âme. Ses émotions enjouaient le monde, démonstrative et expressive.
Pour elle, seule la joie et l’expérience de la vie comptait plus que tout. Il ne pouvait y avoir naissance et décès sans une expérience conséquente du bon et du mauvais, de la joie et de la tristesse. L’équilibre des deux était ce qu’elle cherchait par-dessus tout, partageant ses rires pour apaiser les cœurs meurtris, partageant ses larmes pour atténuer les rires audacieux.
Des plus anciennes archives des divers mondes qu’elle parcourra, Anilia fut épouse de nombreux hommes et de nombreuses femmes. Son immortalité rendait les êtres mortels plus chaleureux et attentionnés.
Les dernières traces écrites de son existence remontent à plusieurs centenaires, quand Anilia fut aperçu pour la dernière fois en présence d’Arkyra, au coeur de leur cité.
Caléos, Le 9ème
Fier combattant et haut gradé de l’armée d’Unafet, il est devenu le commandant des armées les plus puissantes de l’ancien monde.
Après la chute de l’empire, il fit la promesse d’éradiquer le mal jusqu’à ce qu’aucune trace d’aucune sorte ne puisse un jour justifier de son existance.
Envoyé pour anéantir la Souche, il dirigea les flottes armées de plusieurs milliers de vaisseaux pour éradiquer le seul ennemi qu’Unafet n’avait su défaire et qui, de par sa nature opportuniste, commençait à ravager les mondes les uns après les autres.
Il ne fallut pas longtemps pour que Caléos demanda à Arméide de réunir les Arkyris afin d’éradiquer ensemble la menace.


Ufet l’Indestructible, le 10ème
Le puissant bouclier d’Unafet avait absorbé des milliers de coups et de projectiles depuis que les civilisations sont capables de se faire la guerre. La résistance de cette protection avait défié les lois naturelles en se forgeant peu à peu davantage au fil des ans et des combats.
Tandis qu’Unafet le portait fièrement contre un combat céleste avec les royaumes d’Artos, de Chaos, d’Elfos, d’Epiros, de Mecos et d’Osaros, le bouclier Ufet évita que le chef de l’empire Unos, Unafet, ne succombe à des frappes dévastatrices.
Et tandis qu’Unafet se retrouvait acculé par les ennemis de tous les royaumes, le bouclier pris forme d’un combat immortel et indestructible, il s’agissait d’Ufet l’Indestructible.